Après une longue errance à travers les Etats-Unis, la famille de Betty, dont le père est cherokee, s’installe finalement dans une petite ville de l’Ohio. Leur différence va interpeller la communauté. Née dans les années 50 au sein d’une fratrie de huit enfants, Betty, que l’on surnomme « la petite indienne », grandi au rythme des mythes racontés par son père, des fables qui sont autant des réflexions philosophiques sur la vie.
Elle découvre des secrets de famille qui vont lui faire perdre brutalement l’innocence et la naïveté de l’enfance. Pour affronter la violence de son quotidien, elle écrit tout ce qu’elle voit et tout ce qu’elle vit, puis enterre les bouts de papier. Une manière à elle de se libérer par l’écriture.
Malgré la violence du récit, l’écriture de Tiffany McDaniel est très poétique et nous apporte une réflexion sur nos croyances et la notion de bien et de mal. C’est un beau roman d’apprentissage, une lecture qui ne nous laisse pas indemne une fois le livre refermé.